Complément 3
La pratique Euphonique : Une médecine complémentaire
Expérience avec 132 patients.
Le praticien euphoniste est un éducateur de santé physique, intellectuelle, émotionnelle et énergétique.
Il utilise les techniques énergétiques (sans aiguilles), en particulier par les méridiens de la médecine traditionnelle chinoise et par les nadis de la médecine ayurvédique de l’Inde ancienne, pour se libérer des douleurs, du stress et des émotions négatives. Sa pratique intègre des méthodes psycho-corporelles simples et complètes, tel le yoga de Samara, ainsi que des techniques manuelles de traitement des vertèbres et des articulations, qui revitalisent le corps et harmonisent le psychisme. Il utilise également les outils de connaissance de soi et d’équilibre psychologique que sont la Psychologie Essentielle et la Psychologie de l’Ennéagramme.
Quand le praticien euphoniste est en même temps médecin, son travail de diagnostic se poursuit, celui de traitement médical prend sa juste place, et celui de praticien euphoniste permet d’aller plus loin sur le chemin de la guérison.
Le but de ce travail a été d’évaluer les débuts de ma pratique en euphonie et de dégager des axes d’amélioration, de développement et de perfectionnement.
Les techniques thérapeutiques utilisées correspondaient essentiellement aux traitements énergétiques par les méridiens et secondairement aux traitement énergétique ayurvédique, au traitement de libération du subconscient, au Reiki Tao To Qi et aux méthodes manuelles de type ajustements articulaires et arkanas thérapeutiques. L’approche systémique a été menée en collaboration avec des professionnels.
Ce travail a débuté en février 2005 et se poursuit. Il s’est déroulé sur le terrain de la médecine générale en France incluant des patients consultés en situation ponctuelle de garde et d’autres suivis au cabinet médical ou dans une structure hospitalière.
Les patients sélectionnés ont été ceux qui ont accepté le protocole de pratique et ceux pour qui il y avait suffisamment de période d’observation et d’information pour en évaluer les effets.
Les critères d’amélioration ont été, une échelle de visualisation analogique inférieure ou égale à 2 quand il s’agissait d’une émotion, toute diminution d’une douleur, un début de résolution du problème ou une progression vers un meilleur équilibre physique ou psychologique. Le problème de départ était considéré comme amélioré quand cela concernait au moins un de ses aspects, émotionnel ou physique.
J’ai colligé 132 patients, âgés de 6 semaines à 83 ans, dont 21 patients consultés en situation ponctuelle et non revus et 111 avec un suivi, dont 90 cas avec un suivi de plus de 5 jours. Les types de troubles ayant motivé la consultation étaient des douleurs dans 34 cas, des troubles psychologiques (type angoisses, peurs, états dépressifs, colère et autres ): 47 cas, des troubles digestifs : 6 cas, des états de dépendances aux drogues, à l’alcool, ou aux aliments : 7 cas, des troubles pédiatriques: 9 cas, de la sphère ORL : 5 cas, dermatologiques (psoriasis, eczéma, dépigmentation cutanée, pelade, allergies) : 8 cas, fatigue chronique: 5 cas, insomnie: 2 cas, cardiologique : 3 cas, gynécologique : 1 cas et cancer : 5 cas.
Le traitement effectué a été de type énergétique chez 111 cas dont 86 cas avec le seul traitement énergétique par les méridiens ; le traitement énergétique ayurvédique a été fait dans 19 cas dont 10 en association aux traitements énergétiques par les méridiens ; les techniques manuelles ont été utilisées seules chez 8 cas, et associées aux traitements énergétiques chez 15 cas. L’approche systémique a été menée chez 13 cas, le REIKI 3 cas et le traitement de libération du subconscient 3 cas.
J’ai observé une amélioration du problème traité chez 131 patients, et une résistance du lumbago chez 1 patient. Parmi les 131 cas d’amélioration, il y a eu 21 cas de patients consultés de façon ponctuelle et non revus, et donc leur amélioration à plus long terme n’a pas pu être vérifiée. Les 110 patients restants étaient améliorés de leur problème pendant leur période de suivi qui dépassait 5 jours dans 90 cas.
Trois grandes indications ressortent de cette expérience : les situations de douleurs, en particulier les troubles musculo-squelettiques, les troubles psychiques mineurs ou modérés ou les troubles psychosomatiques, et les troubles chroniques.
D’autre part, j’ai pu observer que cette pratique non conventionnelle a pu être bénéfique, même dans des situations aigues, ou chez des enfants. Elle peut être également un complément précieux aux moyens de la médecine conventionnelle, permettant ainsi d’aller un peu plus loin dans les soins.
Cependant, l’efficacité de cette pratique est à vérifier au cas par cas lorsqu’elle est pratiquée en situation aigue, en revoyant le patient pendant quelques jours ou au moins prendre de ses nouvelles.
L’originalité de cette pratique est qu’elle est causale et peu coûteuse, car elle s’adresse directement aux sources des problèmes de santé, appelés en médecine « facteurs de risque »; ainsi, on peut éviter parfois que les maladies deviennent chroniques et alourdissent la vie des individus, des systèmes de soins, des systèmes familiaux, professionnels et des organismes d’assurance maladie.
Cependant, je rappelle que chaque personne reste particulière avec ses propres différences, sa propre histoire de vie, son propre destin, et aucun résultat ne peut être garanti. Notre expérience nous apprend seulement que lorsqu’une personne souffrante a une intention sincère d’aller mieux, qu’elle fait des efforts justes et qu’elle est bien accompagnée dans ses soins, il y a de grandes chances qu’elle aille mieux, voire qu’elle guérisse.
Pour obtenir plus d’informations sur ce travail, le rapport complet peut être mis gracieusement à disposition à la demande, par mail à l’adresse suivante : chraibi_youssef@orange.fr